Publié dans Politique

Andry Rajoelina sur la date du 7 février - « Nous poursuivrons la lutte ! »

Publié le lundi, 07 février 2022


13 ans après la tuerie d’Ambohitsorohitra qui a fait état d’une vingtaine de morts et plus de 200 blessés, les « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina » et les partisans de la lutte populaire de 2009 poursuivent les commémorations, à Ambohitsorohitra. Comme chaque année,  sénateurs et députés pro-régime, membres de l’Association des victimes du 7 février, se sont donnés rendez-vous hier sur le lieu de la tragédie pour un dépôt de gerbes. Les partisans « Orange » se sont présentés devant la stèle commémorative du 7 février qui se trouve devant le Palais d’Ambohitsorohitra pour une cérémonie de dépôt de gerbes, en mémoire des martyrs. Comme il est presque devenu une tradition, la couleur blanche a été désignée comme « dress code », une couleur devant représenter la pureté du cœur et de l’esprit.
En déplacement dans la partie sud est du pays, pour constater de visu les dégâts du cyclone Batsirai et apporter son soutien et des aides aux victimes de cette catastrophe naturelle, le Président de la République n’a néanmoins pas oublié cette date du 7 février. Dans une publication sur les réseaux sociaux, le président Andry Rajoelina a réitéré que les martyrs et les victimes de cette lutte contre la dictature ne seront jamais oubliées.
Alors que le pays fait face ces dernières semaines aux conséquences dévastatrices des intempéries, le Chef de l’Etat a tenu à envoyer un message de détermination et s’engage à tout mettre en œuvre pour poursuivre le chemin de l’émergence de Madagascar. « Les efforts et la lutte menée par nos martyrs ne seront pas vains », a-t-il déclaré. Et de soutenir dans la foulée : « C’est en ce sens que nous poursuivrons la lutte pour le redressement et le développement de notre chère patrie ».
Christine Razanamahasoa, présidente l’Assemblée nationale, d’abonder dans le même sens. Durant la commémoration d’hier à Ambohitsorohitra, l’élue d’Ambatofinandrahana de mettre en avant les acquis de la lutte notamment en terme de développement de la démocratie. La pratique politique ou encore la liberté d’expression également dit-elle ont évolué suite à la lutte menée contre la dictature à l’époque. Des acquis à préserver, dit-elle, martelant la nécessité de poursuivre le mouvement.
Lalaina A.




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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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